03. La Terre, L’Eau, L’Air et Le Feu
La terre était tôh we-bôh, c’est-à-dire qu’elle n’était ni arrangée ni embellie, mais plongée au milieu des eaux. Les eaux étaient au-dessus d'elle, et au-dessus des eaux était l’air, et au-dessus de l’air était le feu.
La terre est par nature froide et sèche. La terre ferme apparut le troisième jour, lorsque les arbres et les plantes furent créés; et les eaux en furent séparées le second jour, lorsque le firmament fut fait à partir d’eux. L’eau est par nature froide et humide.
En parlant de "l’Esprit qui planait sur la face de l’eau" certains hommes l’ont par ignorance imaginé comme étant le Saint-Esprit, tandis que d’autres ont plus correctement pensé que c’était cet air (le nôtre). L’air est par nature chaud et humide.
Le feu opérait dans le ciel supérieur, au-dessus de l’atmosphère; il ne possédait que de la chaleur, et était sans luminosité jusqu’au quatrième jour, lorsque les luminaires furent créés: nous le mentionnerons dans le chapitre sur les luminaires (chap. 10). Le feu est par nature chaud et sec.